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Le commerce désigne les échanges de biens et de services.




Il résulte du mouvement de spécialisation croissante qui affecte les sociétés humaines :
division technique du travail à l'échelon des postes de travail.
division sociologique du travail à l'échelon des individus ou groupes d'individus.

division internationale du travail à l'échelon des territoires et/ou des pays.
Le développement de ces spécialisations explique pourquoi - en retour - les échanges et transactions se sont accrus : entre individus, entre organisations, ou entre individus et organisations (associations ou entreprises) sur un même ou entre territoires/pays.
Le commerce est le prolongement naturel de l'activité de production de biens et services qui peuvent ainsi trouver un débouché dans la commercialisation en direction des marchés et clients potentiellement intéressés.
Par extension, le terme est utilisé en français pour désigner le lieu d'exercice ou l'organisation dans lesquels les professionnels de cette activité pratiquent leur métier.
Voir les termes connexes : commercialisation, vente, point de vente, distribution, logistique.

Histoire du commerce

Primitivement, le commerce renvoie à une réalité où les rapports humains et les échanges économiques se déroulement essentiellement dans un cadre de voisinage géographique. Ultérieurement, le commerce désigne l'activité qui fait circuler les marchandises, à plus ou moins longue distance ( voir le commerce au long cours) et les propose à la vente sur les marchés ou les foires. Il implique des transactions passées d'individu à individu, agissant pour compte propre ou représentant un tiers ou une entreprise, ainsi que toutes opérations utiles à la concrétisation de l'échange, comme l'appréciation de la valeur d'échange, ou le transfert matériel du Bien ou service échangé .

Le commerce est l'une des anciennes et importantes inventions de l'humanité. Il a probablement accompagné l'apparition et les premiers développements de l'agriculture au Néolithique. Certains le considèrent comme l'origine des civilisations de l'écriture, qui aurait pu avoir été inventée (il y a 5500 ans environ) par les commerçants sumériens pour leur comptabilité.  L'agriculture primitive aurait été une activité de subsistance, avec dans un premier temps des cultures d'auto-subsistances. Puis, sous la pression démographique, les agriculteurs et éleveurs remplacent les chasseurs-cueilleurs. L'utilisation accrue de semences et animaux reproducteurs sélectionnées pour des caractéristiques recherchées, l'usage de la force animale, de différents amendements et engrais autorisent des rendements meilleurs et une production accrue sur de mêmes sols.
Le commerce est ainsi facilité (par le fait que les récoltes dépassent le seuil de subsistance). Le surplus produit et stocké va favoriser :
les échanges qui fournissent l'occasion de troquer avec d'autres le surplus de produit non nécessaire.
la spécialisation des tâches, dans la mesure où il n'est plus nécessaire que l'ensemble de la société se consacre à l'agriculture. Ainsi une partie de la population est en mesure de se spécialiser dans d'autres domaines, tels que la la poterie ou la métallurgie (du fer, du bronze, de l'argent, du plomb qui permettront aussi l'apparition de la monnaie-métal...]]).

La révolution industrielle, les progrès des transports et de la chaine du froid et des conserves ainsi que la mondialisation des échanges permettent un commerce international plus étendu et rapide.
Enfin, plus récemment, une tendance (qui fait l'objet de vives polémiques notamment de la part des ONG et des pays pauvres)apparait aux Etats-Unis à la fin du XXème siècle visant à intégrer les services publics, voire les services écosystémiques dans une approche commerciale, encouragée par un « Accord général sur le commerce des services ». Avec le brevetage d'espèces vivantes (varietes agricoles et d'élevage) et la spéculation sur les propriétés pharmaceutiques (ou pour la chimie verte de plantes et d'autres espèces, éventuellement transgéniques, certains parlent de marchandisation du vivant, y compris du génome humain.

Commerce et droit

Du point de vue juridique, le commerce est tout acte qualifié de commercial par la loi. Ainsi, est commerçant en droit commercial (code commercial) toute personne qui fait profession des actes qualifiés de commerciaux par la loi ; ces actes dépendent de chaque nation.
En France, pour qu'il y ait acte de commerce au sens juridique, il faut qu'au moins l'une des parties, appelé « commerçant » exerce habituellement l'activité d'achat et de revente. En conséquence, quand un particulier vend d'occasion sa voiture à un autre, cela est du ressort du droit civil et non du droit commercial.

Commerce et économie

Le commerce a pour moteur la satisfaction des multiples besoins de l'homme. Les connaissances, la force physique et le temps dont dispose celui-ci ne lui permettent pas de produire seul tout ce dont il a besoin pour vivre. La solution consiste pour lui à organiser et diviser le travail: soit d'une part de produire ce qu'il peut et d'autre part d'échanger ce qu'il produit contre ce dont il a besoin et qu'il ne produit pas lui-même.
L'échange de marchandises implique naturellement leur transport: voie maritime,, voie terrestre, voie aérienne. Chacun de ces modes présente des avantages et des limites en termes de délai, de coût et de risque.
Stockage en amont de l'expédition et distribution en aval complètent les opérations de transport dans le cadre de l'ensemble des opérations de logistique.
L'assurance, quant à elle, offre des solutions financières de protection de la marchandise pendant ces opérations d'acheminement où les risques de détérioration accidentelle, de perte ou de vol existent.

Commerce , vente et management


Les méthodes, organisations et performances commerciales sont améliorables:
le marketing apporte ses méthodes pour l'analyse de la cible et les orientations générales situant et cadrant l'effort de commercialisation (marketing-mix, Diffusion numérique, Diffusion valeur...)
la réflexion sur la politique de distribution s'attache aux décisions prises en matière de canaux de distribution et de relation avec les intermédiaires professionnels intervenant dans la distribution du produit
le merchandising fournit les orientations pour optimiser le rendement des points de vente (depuis l'implantation générale du magasin jusqu'à la mise en scène de chaque linéaire)
Enfin la qualité du commerce ne peut faire l'impasse sur les compétences à la vente ou au négoce des commerciaux..

Commerce international et commerce national

À l'échelle de la nation :
Le solde commercial est la représentation du commerce au niveau national. Ce commerce est négocié entre nations par l'organisation mondiale du commerce. Un Commerce équitable peut être envisagé.
À l'échelle de l'organisation :
Le commerce international est spécifique en termes de droit (propriété intellectuelle...) et management. En France, Les chambres de commerce peuvent fournir de nombreuses informations à ce sujet.

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